L’église abbatiale enveloppée d’une forêt d’échafaudages

Thiron Gardais. Le chantier de restauration de l’abbaye débute.

La deuxième tranche de restauration de l’église abbatiale de Thiron-Gardais se prépare activement. Jeudi, une réunion de chantier a permis aux principaux acteurs de cette restauration de venir constater le début de l’opération.

Après l’installation des échafaudages sur les murs extérieurs par l’entreprise Hussor Érecta, le montage d’une forêt d’échafaudages est également en voie d’achèvement à l’intérieur de la nef monumentale. « La protection de tous les éléments de mobilier intérieur devant permettre le début des travaux, des bardages sera mis en place pour la sécurité du véhicule public l’édifice reste en effet ouvert pendant toute la durée du chantier », a souligné François Dordoigne, maire de Thiron par intérim, en présence de Marie-Suzanne de Ponthaud, architecte en chef des Monuments historiques et de Maximilien Philonenko, architecte qui suit l’évolution de la sécurisation depuis ses débuts.

Pieds de charpente

« Les entreprises vont effectuer, par doublement des bois, la reprise de toutes les triangulations des pieds de charpente des murs nord et sud, où l’eau et de nombreux déchets s’accumulent depuis des années. Cette opération nécessite tout d’abord la dépose des tuiles, puis leur remise en place. Viendra ensuite la restauration des façades par injection dans les maçonneries là où ce sera nécessaire », a indiqué l’architecte en chef tandis que s’achevait la visite de contrôle d’AB Coordination Sécurité.

« La dernière phase concernera le cloître. Elle comportera la réalisation de la charpente, de la couverture, du sol, ainsi que la gestion des eaux pluviales dans la mesure du possible », reprend l’architecte. Ce chantier de grande ampleur devrait s’achever au printemps 2025.

D’un montant global de près de 1,4 million d’euros, il bénéficie des aides financières de la Drac, de la Dsil (Dotation de soutien à l’investissement), du Département, de la Mission Bern, de la Fondation du patrimoine et du Fonds départemental de mécénat.

La communauté de communes Terres de Perche, face aux difficultés financières de la commune, a repris en main ce chantier par l’intermédiaire d’une délégation de maîtrise d’ouvrage. Elle avance ainsi le montant des travaux à la commune, propriétaire de l’édifice.